Bien qu’il y ait eu un projet d’antenne radar pour la surveillance de l’estuaire, cette idée fut jugée trop onéreuse et la décision de démolir la tour métallique fut prise.
C’est ainsi que le 17 janvier 1956 à 16 heures, le 2ème phare était dynamité et démantelé pour être vendu pièce par pièce à un ferrailleur de Lesparre.
Le 1er phare était mis aux enchères publiques à partir du 5 février 1957 et vendu le 5 mai de la même année. Malheureusement, au bout de 2 ou 3 ans, il fut laissé à l’abandon (voir l’article du blog : La lanterne rouge de Richard).
Les années passant, le terrain fut envahi par des ronciers, les bâtiments furent vandalisés (portes, fenêtres, planchers, lambris arrachés).
La deuxième vie du Phare de Richard
C’est grâce à l’initiative d’un groupe d’adolescents que tout a recommencé!
Été 84, des jeunes jauvisiens cherchent un endroit pour se retrouver et demande l’autorisation au maire de nettoyer le site et de réaménager le bâtiment.
La commune n’étant pas propriétaire, aucune procédure ne pouvait être entreprise.
Le maire, M. René Coutreau, décide avec le conseil municipal de racheter le domaine.
Il faudra attendre quelques années avant de pouvoir lancer les travaux de réhabilitation : ils débutèrent le 1er septembre 1991 pour terminer 11 mois plus tard.
L’Association communale du Phare de Richard a été créée le 30 juillet 1992, toujours sous l’impulsion de M. Coutreau, dans le but d’aménager le site et de promouvoir le développement économique, touristique et culturel du village de Jau-Dignac et Loirac.